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La chapelle Saint-Louis

Un chardon devant une ruine d'église

Ruines de la chapelle Saint-Louis

 
Un petit rappel des règles du jeu : les réponses sur Facebook ne sont pas prises en considération, il faut commenter sous la photo sur le blog de Septentrion Tours.
Parce qu'aujourd'hui c'est vendredi : un indice : cette photo a été prise dans les Hauts-de-France ;-) 
Un petit indice pour vous orienter : Un Grand Batard chez les Sarrasins. :-)

Merci à JeanMichelàpeuprès, Chris Tineke, Zackot, Benoît Le Grand Frère et Sesriem pour vos participations, et bravo à Sesriem pour la bonne réponse ! Il s’agit en effet de la chapelle Saint-Louis, construite sur les hauteurs du hameau de Guémy, près de Tournehem-sur-la-Hem. Située à 122m de hauteur sur le mont Saint-Louis, elle offre une vue imprenable (par temps dégagé, ce qui n'est pas rare, il faut en convenir) sur la vallée de Hem, la campagne ardrésienne, le cap Blanc-Nez, les premiers faubourgs de Calais…

Sa construction probable remonterait au XVe siècle par Antoine de Bourgogne dit le « Grand-Bâtard de Bourgogne », seigneur de Tournehem, dont on surnomme les habitants les Sarrasins. Certains historiens pensent que le Grand-Bâtard de Bourgogne a peut-être reconstruit l’édifice en lieu et place d’une chapelle plus ancienne. Un édifice en lien avec le roi Saint Louis qui aurait installé son armée sur les hauteurs de Guémy. On dit que pour faire face à la pénurie d’eau dont souffrent les troupes royales, séparées de la rivière par les troupes adverses, le roi aurait frappé trois fois le sol avec son sceptre. Au premier coup, des eaux boueuses jaillirent, au second, de la matière, au troisième, une eau claire et limpide. Pour remercier Dieu du miracle, Saint-Louis confia à son frère, Robert Ier d’Artois, le soin d’ériger une chapelle dédiée à Notre-Dame. La légende dit que la fontaine, réputée miraculeuse, coula de nombreuses années. On venait de loin pour faire guérir les écrouelles, maladie infectieuse touchant les ganglions lymphatiques du cou. Mais un jour, le propriétaire d’un champ qu’elle traversait, gêné peut-être par la vénération envahissante, décida de la tarir. Il jeta du vif argent dans la source, empoisonnant l’eau. La punition du ciel ne se fit pas attendre : l’homme se dessécha en même temps que la source